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A-H1N1 : la faillite de la société de défiance
18/01/2010 13:28
GRIPPE A-H1N1 : LEÇONS SANITAIRES ET POLITIQUES
Par François Morvan, Délégué national DLR à la santé et à la recherche
Si l’épidémie n’est pas terminée puisqu’on attend encore un rebond avant le printemps et qu’il faudra prévoir de probables résurgences lors des hivers futurs, l’épidémie de grippe A-H1N1 est déjà riche de leçons sur le plan sanitaire et politique.
L’émergence de nouveaux virus grippaux potentiellement agressifs est clairement corrélée à la phase de “mondialisation” financière de l’économie. La logique du profit immédiat au sein d’un marché mondial libéré de toute régulation pousse à des conditions d’élevage massif plus ou moins insalubres où hommes et animaux sont placés dans des conditions de promiscuité inédites, favorisant les maladies animales, leur reproduction rapide et donc les mutations virales, puis leur transmission inter-espèce. La rapidité de circulation des hommes par le transport aérien, dont le seul fondement est l’instantanéité que la course au profit impose à toute la logique sociale, peut propager les maladies à grande vitesse. Ce nouveau panorama des infections dites grippales est une nouvelle démonstration de ce que le taux de profit capitaliste, libéré de la contrainte d’une puissance publique régulatrice, ne menace pas seulement l’humanité dans ses relations sociales, mais aussi dans son existence comme élément central d’un éco-système global, lequel ne peut absorber des changements par trop brutaux au seul gré des variations tyranniques du Dow-Jones ou du Nasdaq.
La seule réponse durable à ce constat est connue et elle est la même que pour le reste de l’économie : il faut recentrer les agricultures sur les besoins des populations avoisinantes au sein de marchés régionaux, c’est à dire à l’échelle de groupes de pays à conditions socio-économiques comparables, et protégés par des barrières de régulation raisonnables et négociées. A voir avec quel mépris sont traités les agriculteurs français, comme dans l’affaire des cours du lait, il est clair que l’on ne peut espérer un tel changement de politique de la part des responsables actuels.
Face à une épidémie qui se dirige pour le moment vers un bilan de faible gravité, ce constat sur les origines socio-économiques de l’épidémie a conduit beaucoup à penser que la réaction des pouvoirs publics à l’échelle mondiale et nationale n’est que le fruit d’un système qui agit précipitamment sur les conséquences sans jamais agir sur les causes, qui n’a d’autre objectif que de s’auto-justifier, qui pratique une collusion d’intérêt avec les multinationales des vaccins, et qui profite de l’occasion pour mettre en place des dispositifs plus ou moins policiers en vue d’échéances autres que sanitaires, aucun de ces arguments n’étant totalement dépourvu de réalité.
Tout particulièrement en France comme à l’échelle internationale, les mesures mises en œuvre au niveau sanitaire se sont ainsi heurtées à un scepticisme, voire à une hostilité diffuse, qui s’est propagée plus vite que le virus, prouvant encore une fois la puissance désormais incontournable des réseaux internet, véritable machine de Gutenberg de notre époque. A la vitesse de la lumière, se propagent information et désinformation, échanges d’opinions et manipulations, et l’on voit sur le réseau commenter, et donc agir, aussi bien les forces politiques démocratiques et citoyennes que les gourous et sectes de toute sorte. La campagne qui s’est développée à l’encontre de la politique vaccinale n’a comme on va le voir guère d’intérêt sur le plan des arguments sanitaires. Mais elle a en revanche fait mouche avec de véritables arguments, qui touchent aux rapports de la puissance publique avec les citoyens. Elle est ainsi entrée en résonance avec la défiance générale face à l’oligarchie au pouvoir, qui traverse toutes les couches de la population et qui s’exprime à chaque faille de fonctionnement du système.
Le défi sanitaire
L’épidémie de grippe A-H1N1 a posé et continue de poser un redoutable problème de santé publique et si les estimations les plus pessimistes pour l’avenir s’avéraient fondées, un risque de catastrophe humanitaire planétaire qui surpasserait en nombre de morts celui de la deuxième guerre mondiale. Les virus grippaux dits “animaux”, lorsqu’ils franchissent la barrière inter-espèce, peuvent ne rencontrer aucune immunité spontanée de la part des êtres humains, à la différence des grippes dites “saisonnières” dont les virus mutent à chaque hiver, mais d’une façon limitée, et qui ne sont dangereux, de par leurs complications, que pour les personnes âgées et/ou à risque respiratoire. Pour ces infections répétitives aux virus suffisamment proches d’une année à l’autre, on a pu mettre au point un dispositif vaccinal efficace. A contrario, on a vu, dans les foyers de grippe dite “aviaire” de 2004-2007, restés heureusement très circonscrits, un taux très élevé de mortalité chez des adultes jeunes en bonne santé développant non plus seulement une infection des voies respiratoires, mais une véritable pneumonie fatale en quelques heures.
L’épisode actuel de grippe dite “porcine”, car il a fallu dans ce cas le relai du porc pour que la transmission devienne possible, démontre que l’on peut passer de foyers très limités à une pandémie mondiale en quelques semaines. Cette rapidité de propagation est déjà en elle-même un véritable défi. Le second défi est la difficulté, dans un si faible laps de temps, à mesurer l’agressivité réelle de l’infection dans des circonstances sociales, économiques, sanitaires totalement disparates d’un pays et d’un continent à l’autre, a l’aide de dispositifs d’observation et de recensement des cas très hétérogènes et dans certains cas peu performants. Au surplus, les moyens mis en œuvre pour traiter les formes graves sont très différents d’une région du monde à l’autre et les taux de mortalité constatés peuvent très bien s’expliquer par la faiblesse des systèmes de santé dans les pays pauvres ou émergents, sans que l’on puisse l’extrapoler aux pays développés. Enfin, même si l’infection semble se propager sur un mode très majoritairement bénin, le risque de mutation du virus en cours même de pandémie, qui le ferait passer à une phase de plus grande agressivité, reste très difficile à apprécier.
Face à ces défis, la riposte se conçoit dans trois directions : les traitements, la prévention de la transmission, et la vaccination de masse.
La mise au point de traitements pour une infection virale est beaucoup plus difficile que pour les infections bactériennes. Lorsqu’on veut éliminer une bactérie d’un organisme malade, on a affaire à des cellules très différentes génétiquement de leur hôte, et qui se répliquent par elles-mêmes indépendamment de lui en y détruisant les tissus et les organes dont elles se nourrissent. On conçoit donc qu’il est -jusqu’à un certain point - facile de trouver des traitements différentiels très actifs contre ces bactéries sans que les conséquences sur les cellules de l’animal ou de l’être humain malade soient trop toxiques. Les virus, au contraire, ne se reproduisent qu’en infectant les cellules de leur hôtes et en s’y multipliant à l’intérieur. En dehors de cette phase invasive, à l’extérieur des organismes qu’ils infectent, les virus se transportent - comme les bactéries - dans un état non réplicatif, en quelque sorte passif, protégés d’une spore qui les isole du milieu ambiant, et où ils ne peuvent être détruits que par des agents physico-chimiques désinfectants. Trouver dans ces conditions des médicaments, qui, lors d’une infection, les détruisent sans détruire la cellule-hôte exige un ciblage très précis et complexe. Cela exige à la fois une certaine stabilité des souches virales afin que les cibles des médicaments ne varient pas sans cesse et une phase d’expérimentation suffisamment longue pour pouvoir affirmer l’absence de toxicité inacceptable et une efficacité suffisante. On a vu dans le cas du SIDA qu’il a fallu quinze ans avant d’arriver à un tel résultat, avec pourtant une rapidité et une mobilisation des moyens de recherche sans précédent dans l’histoire. La soudaineté des infections grippales et leur variabilité génétique très grande conduit donc à penser que la mise au point de traitements efficaces risque d’être hors de portée pour longtemps. Le désormais célèbre Tamiflu, dont l’efficacité sur la grippe saisonnière est déjà relative, n’a pas réellement démontré sa performance dans le cas du A-H1N1, et d’autant plus que sa prescription doit être extrêmement précoce lors d’un cas foudroyant.
La prévention de la transmission repose sur l’hygiène collective et sur la limitation des déplacements de population. La première mesure, qui peut être très efficace (masques, désinfectants) implique un haut niveau de discipline collective dont il est difficile de dire qu’elle caractérise notre époque. Elle suppose donc une éducation en profondeur sur la durée, et, si rien ne doit interdire de la mettre en œuvre, elle ne peut pas constituer un véritable rempart dans un court laps de temps. La deuxième mesure, on s’en rend compte naturellement, soulèverait des problèmes économiques, politiques et sociaux d’une ampleur sans précédent à une échelle mondiale et la persuasion n’y suffirait pas : le contrôle et la répression des contrevenants deviendrait une nécessité. Elle aurait pu être mise en œuvre depuis l’été 2009 : on imagine la réaction de tous ceux qui considèrent déjà la vaccination de masse comme une atteinte policière aux droits individuels et c’est ce qui reste de sagesse et de pondération aux gouvernants qui a fait surseoir à cette décision. Mais rien ne permet d’affirmer qu’elle ne deviendra pas une nécessité dans l’avenir.
La vaccination de masse dans un temps très court reste donc la seule solution aujourd’hui réellement opérationnelle et efficace. Elle permet aux organismes infectés de se défendre contre le virus lorsqu’il circule dans le sang d’une cellule à l’autre ou dans sa phase de fixation aux parois de celles-ci, avant l’invasion intracellulaire. Elle pose de multiples problèmes compte tenu des délais de mise en œuvre, d’autant plus si chaque alerte exige un nouveau vaccin de par les mutations virales qui affectent non seulement le cœur du virus, mais ses parties externes grâce auxquelles il se fixe sur les parois cellulaires avant d’y pénétrer et contre lesquelles les cellules du système immunitaire peuvent agir en cas de vaccination préalable.
La production de vaccin en temps réel exige donc une infrastructure biologique et industrielle massive et performante, capable de produire à grande échelle en un court laps de temps. La rapidité de l’infection réduit au minimum le temps d’expérimentation humaine pour affirmer l’innocuité du vaccin. Enfin, la rapidité de l’infection exige la mise en place d’une vaccination de masse en un court laps de temps.
Le défi de l’infection A-H1N1 est-il relevé ?
Il faut en fait répondre à une double question : la mise en route d’une vaccination de masse était-elle justifiée ? C’est le problème sanitaire. A t-elle été mis en œuvre de façon efficace ? C’est le problème politique.
Compte tenu des informations disponibles, essentiellement au Mexique et en Amérique du Sud, l’estimation à l’été 2009 du nombre de morts potentiels en France se situait entre quelques centaines et plus de 10.000, touchant 40 à 50 % d’adultes jeunes en bonne santé pour une atteinte de 30% de la population. En l’absence de vaccination de masse, la même sinistre statistique pouvait s’appliquer aux prochains hivers et c’est donc plus de 30.000 morts dont 50% d’adultes jeunes en bonne santé que l’on pouvait légitimement craindre. Dans ces conditions, l’expectative eut été criminelle, et les prophètes de l’après-coup qui l’auraient dénoncé si l’affaire avait mal tourné ont beau jeu : c’est à l’été 2009 qu’il fallait décider sans attendre.
La capacité des industriels pharmaceutiques à produire en quantité suffisante un vaccin efficace et dénué d’effet toxique significatif a été démontrée. Pas plus que lors de la campagne de vaccination américaine de 1976 contre une souche “aviaire” ou dans le cas des vaccins contre l’hépatite B n’a été mis en évidence d’effet délétère du vaccin contre l’A-H1N1, même si l’observation manque évidemment de recul. Toutes les affirmations sans preuve qui circulent sont dépourvues de tout fondement statistique et sanitaire comme pour le risque de développer un syndrome de Guillain-Barré. Ce syndrome, qui se manifeste par une atteinte auto-immune par emballement du système immunitaire suite à une infection, conduit à une paralysie qui prédomine aux jambes et qui guérit dans la grande majorité des cas. Il existe cependant des cas avec séquelles durables et des décès dus aux complications, en particulier pulmonaires, dues à une paralysie des muscles respiratoires dans les cas les plus graves. Contrairement à la légende, l’augmentation des cas de Guillain-Barré aux Etats-Unis en 1976 et qui a conduit à l’interruption de la campagne, n’a été due qu’à un signalement plus précoce des cas spontanés de la maladie dans la phase de vaccination. Le bilan fait après-coup, il s’est avéré que le nombre de cas de Guillain-Barré aux Etats-Unis en 1976 était le même que dans les années précédentes, alors que plusieurs dizaines de millions de personnes avaient été vaccinées. De même, toutes les études internationales sauf une, jamais réactualisée, n’ont démontré une augmentation du risque en cas de vaccination contre l’hépatite B. Cent mille personnes ont été vaccinées contre le A-H1N1 dans les hôpitaux français sans complication significative. Et si l’on a proposé la vaccination “sans adjuvant” aux femmes enceintes et à à certaines personnes atteintes de maladies auto-immunitaires, ce n’est pas parce que le vaccin “avec adjuvant” est plus nocif en général, c’est parce que dans ces cas il faut éviter de stimuler de façon trop excessive l’immunité.
Après coup, l’infection A-H1N1 semble donc se diriger vers une gravité mineure. Pour autant, la politique suivie n’en est pas moins entièrement justifiée et constitue un gage pour l’avenir si le risque des souches grippales d’origine animale devait se confirmer. Mais si les arguments de ses opposants ont pu avoir autant d’impact, il faut en revanche s’interroger sur la stratégie de mise en œuvre de la vaccination de masse et on entre ici dans le problème politique.
Le déficit d’information est le premier à devoir être mis en cause. Le “principe de précaution” a désormais un effet boomerang sur l’oligarchie au pouvoir. Il consiste à en dire le moins possible par crainte des conséquences d’une erreur. Alors que pour la première fois depuis longtemps le système sanitaire prend les devants face à un risque de masse, ses explications sont confuses, les mesures prises semblent contradictoires et plutôt que d’éclairer les citoyens sur les incertitudes et sur les choix, la langue de bois reste la règle. C’est dire la crise de confiance qui régit désormais les rapports de l’oligarchie au pouvoir d’avec la population. A la défiance des gouvernants (jamais plus de référendum comme sur la constitution européenne, les gens votent n’importe quoi”), répond la défiance des autres (“tous pourris”).
Il en va de même dans la relation des décideurs d’avec les professionnels de santé. Plutôt que d’utiliser la solution simple et fonctionnelle des médecins généralistes, on a mis en place des centres de vaccination lourds, peu opératoires, aux horaires limités. Corollaire de cette vision bureaucratique, il aura fallu plusieurs mois pour que l’assurance-maladie envoie aux citoyens l’indispensable “bon pour la vaccination” alors que la seule présentation de la carte vitale auprès des généralistes aurait suffit. Nombreux sont celles et ceux qui n’ont pas encore reçu le bon en question. Sans doute les médecins généralistes auraient t-ils demandé une juste rémunération de ce travail supplémentaire, mais le coût en aurait-il éte supérieur à celui de la mise en œuvre des convocations et des centres de vaccination ? En réalité, la “gouvernance” combine allègrement l’ultralibéralisme et le bureaucratisme et s’avère incapable de réformer un système de santé déficitaire en s’appuyant sur les professionnels eux-mêmes. Elle estime qu’ils sont trop payés alors que tout démontre le contraire au regard des temps de formation, des exigences de responsabilité et des horaire de travail.
Les leçons politiques de l’épidémie A-H1NA renvoient donc au problème général : la financiarisation du monde fabrique une oligarchie qui monopolise la richesse, se coupe du peuple en générant une défiance réciproque d’avec la population, même lorsqu’elle prend des décisions justifiées mais qui deviennent incompréhensibles. Au total, seul à un à deux millions de personnes auront été vaccinées en France. Tant mieux si l’infection s’avère comme il le semble sans gravité. Mais qu’en sera t-il demain si ce n’est plus le cas ? Comme dans les autres domaines, n’est-il pas temps de gouverner autrement, de rétablir une confiance entre les citoyens et les gouvernants, ce qui suppose de mener une politique pour le peuple et par le peuple ?
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Renault-Flins : assez d’intox !
18/01/2010 13:23
COMMUNIQUE DE PRESSE
Renault-Flins : com et intox !
L’accord intervenu samedi entre le chef de l’Etat et le patron de Renault ressemble hélas à un trompe-l’œil.
En effet, l’Elysée et le gouvernement ont beau affirmer avoir obtenu des résultats concrets sur la conservation des emploi à Flins, la direction de Renault continue de tenir le même discours, se refusant toujours autant à détailler ses intentions sur le volume de véhicules respectivement construits en France et en Turquie, et à s’engager précisément sur l’avenir à long terme du site des Yvelines.
Bref, tout ceci ressemble beaucoup à du brassage d’air, à une opération de plus de com et d’intox.
Pourtant, comme cela a été très justement souligné, il serait inimaginable que l’argent des Français généreusement distribué aux constructeurs automobiles tricolores (à hauteur de 6 milliards d’euros) serve à délocaliser de nouveaux emplois, qui plus est dans un pays hors Union européenne !
Quand le président de la République mettra-t-il donc en accord ses actes et ses paroles ?
Nicolas DUPONT-AIGNAN Député de l’Essonne Président du rassemblement gaulliste Debout la République
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Schizophrénie
15/01/2010 19:34
Face à l’intention de Renault de délocaliser en Turquie la fabrication de la Clio IV, décision scandaleuse à plus d’un titre, nos gouvernants ont semblé un moment adopter la bonne attitude : Christian Estrosi a convoqué le n°2 du groupe et Nicolas Sarkozy, à juste raison, s’est empressé de déclarer qu’un constructeur automobile français ne pouvait pas recevoir de subvention de la collectivité pour tout juste après réduire ses capacités de production en France et faire fabriquer à l’étranger des véhicules destinés au marché domestique.
Tout semblait donc en place pour que l’Etat ne laisse pas se produire cette décision ubuesque, conformément à la volonté maintes fois réaffirmée et parfaitement légitime de relancer en France une politique industrielle digne de ce nom, à même d’enrayer ou de pallier l’hémorragie des délocalisations.
Mais non, aussitôt le scénario immuable, d’ordinaire plus étalé dans le temps pour que le bon peuple ne puisse le voir, s’est produit : la Commission européenne a montré les dents, faisant savoir qu’elle allait demander des explications au gouvernement français et signifiant par là qu’elle ne laisserait faire aucun patriotisme économique, même européen, puisqu’il s’agit dans le cas d’espèce d’une délocalisation hors zone UE !
La confusion est à son comble, car on ignore précisément en vertu de quoi Bruxelles pourrait s’opposer à ce que l’Etat français négocie avec une entreprise dont il détient 15% des actions en vue de maintenir ses activités sur le marché national.
Mais le résultat ne s’est pour autant pas fait attendre : Christine Lagarde a rapidement fait savoir que la France respecterait ses « engagements européens » (comprendre qu’elle devrait se coucher devant les oukases des eurocrates) et Christian Estrosi a lui-même baissé d’un ton, semblant déjà se résigner à ce qu’il qualifiait d’inacceptable la veille au soir.
Et maintenant, on nous explique que tout sera décidé au sommet demain, entre le président de la République et le président de Renault. Mais, en toute probabilité, il est à craindre que ce qui sera sans doute appelé, en termes diplomatiques, un « compromis », ne soit qu’une capitulation de l’Etat. Une de plus…
Ainsi va la schizophrénie européenne à la tête de la France. Mais ne serait-il pas temps pour Nicolas Sarkozy d’en sortir, d’avoir enfin le courage de défier Bruxelles qui n’a aucune légitimité à défendre les délocalisations, qui plus est vers des pays hors UE ?
S’il vous plaît, Monsieur le Président, souvenez-vous envers qui sont vos premiers devoirs et ayez donc le courage de joindre les actes à la parole !
NDA
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Europe, immigration : Besson raconte n’importe quoi !
15/01/2010 11:22
Extrait du "Petit livre mauve", à retouver en accès libre sur le site inlibroveritas.net
I comme immigration
Immigration : hypocrite politique communautaire visant à repeupler l’Europe, tout en offrant à ses chefs d’entreprises une main d’oeuvre docile et au niveau de salaire idéal pour écraser les salaires des travailleurs européens.
Aussi urgente que la régulation de l’économie mondiale, la régulation des flux migratoires (qui sont bien souvent la conséquence des désordres du capitalisme globalisé) a pour premier enjeu le maintien de notre modèle républicain. Empêcher les ghettos urbains et scolaires avec leur lot de violences, favoriser l’assimilation d’individus à nos valeurs et à notre société, sans permettre qu’un afflux désordonné ne favorise la pression à la baisse sur les revenus du travail en France, lutter par là contre les réactions à caractère raciste (souvent née de l’exaspération et du sentiment d’abandon qu’éprouvent nos concitoyens), tels sont les objectifs prioritaires d’une politique responsable de maîtrise de l’immigration.
Sur ce dossier, l’Europe se présente aujourd’hui comme le « plus » que nous sommes en droit d’attendre d’elle. Et Nicolas Sarkozy, qui a eu l’habileté de se faire élire sur ce thème sans trop en avoir l’air, n’a pas été en reste pour le mettre en avant durant la présidence française de l’Union européenne.
Pourtant, il y a loin de la coupe aux lèvres ! D’abord, parce que la mise en oeuvre de la libre circulation des hommes, des biens et des capitaux, instaurée par le traité de Maastricht (1992), a aggravé la situation antérieure, la disparition des contrôles aux frontières ouvrant notre pays à tous les vents. Ensuite parce que l’Europe intégrée, celle de la Constitution européenne de Lisbonne, se livre à nouveau à un jeu de promesses démagogiques qu’elle ne pourra pas tenir, tout au contraire. Durant la première moitié des années 2000, l’Espagne et l’Italie ont massivement régularisé des étrangers clandestins présents sur leur sol, pour un total d’environ 1 500 000 personnes. Ces décisions ont notamment soulevé les protestations officielles de la France et de l’Allemagne, mais celles-ci sont restées vaines à cause de la liberté de circulation au sein de l’Union européenne. En effet, une fois régularisés, ces immigrés ont tout loisir de franchir les frontières de l’UE pour s’installer dans les pays les plus généreux en matière d’aide sociale, à commencer par la France. Et il est bien évident que la crise, qui frappe sévèrement l’Espagne, ne peut qu’aviver le phénomène…
Aide médicale d’Etat (AME) pour les clandestins, Couverture Maladie Universelle (CMU), Aide pour le logement (APL), Revenu Minimum d’Insertion (RMI), pour les réguliers, sont autant d’attraits pour ces personnes ayant fui la misère de leur pays d’origine, même si bien sûr la plupart d’entre eux veulent travailler.
Mais cela a des répercussions très graves pour notre pays : la ghettoïsation de ces populations, leur difficulté concomitante à s’intégrer, l’explosion de la délinquance, la mise à mal du système d’intégration républicaine (crise de l’école, surcharge des hôpitaux, etc.), voire la remise en cause des valeurs qui le sous-tendent (rejet de la laïcité, tentation communautariste et de « discrimination positive »). Pour tenter de résoudre le problème, l’UE essaie de se doter d’une politique commune de l’immigration, mais celle-ci ne paraît pas viable.
Face à cette impasse dans laquelle notre pays s’est laissé enfermer de manière absurde, « au nom de l’Europe », le choix est simple : soit réduire considérablement l’aide sociale en France, alignée ainsi par le bas sur d’autres pays européens - au risque de provoquer à juste raison de très vives tensions - soit, solution la plus raisonnable et la plus simple, le rétablissement des contrôle à nos frontières, en faisant jouer la clause de sauvegarde d’ailleurs prévue dans le traité de Schengen qui a instauré la liberté de circulation dans l’UE.
Une gestion efficace à l’échelle de l’Europe des 27 des flux migratoires, ainsi que des problèmes de sécurité publique qui leur sont liés, implique une intégration fédérale qui n’existe pas, n’est ni réaliste ni souhaitable, compte tenu des différences - parfois des divergences - considérables qui existent entre pays membres. Ainsi, l’émergence d’un corps de gardes-frontières européens se heurte à la réticence de plusieurs pays (à commencer par l’Allemagne) à la financer. Surtout, problème central, les différences importantes dans les situations démographiques et l’attractivité économique et sociale très variable des pays membres, font qu’il n’existe pas une homogénéité suffisante à l’échelle des 27 pour gérer efficacement les flux migratoires.
Par exemple, la France est l’un des seuls pays de l’UE à assurer le renouvellement de ses générations et n’a donc aucun besoin, contrairement à la plupart de ses partenaires, d’un afflux de migrants pour maintenir son peuplement. Par exemple encore, les pays périphériques de l’UE, au contact du monde extra européen mais souvent moins attractifs que leurs voisins du centre et du nord, n’ont guère les moyens ni la volonté d’empêcher réellement l’afflux d’immigrés clandestins et les trafics qui ne les concerneront que marginalement. Car une fois régularisées, ces populations immigrées changent bien souvent de pays d’accueil, privilégiant ceux qui ont le système d’aide sociale le plus généreux, comme la France.
La France est également pénalisée par sa frontière (maritime) commune avec la Grande-Bretagne, destination économique très prisée ces dernières années. Mais la Grande-Bretagne n’ayant pas signé le traité de Schengen, les candidats à l’émigration clandestine sont bloqués dans notre pays. C’est ainsi que la région du Pas-de-Calais est devenue une gigantesque zone de non-droit.
On constate également le même problème avec les Roms d’Europe centrale, principalement de nationalité roumaine, qui s’installent dans nos grandes villes sans que l’Etat ne trouve aucune parade efficace : malgré des aides au retour et une coopération renforcée entre les autorités françaises et roumaines, l’Etat est incapable d’empêcher le retour dans notre pays de ces populations tsiganes, qui pratiquent volontiers la mendicité des enfants et des femmes, vivent dans une misère noire, sont un facteur d’insécurité évident (trafics en tout genre).
Au plan de la criminalité de droit commun, les mêmes causes produisent les mêmes effets, avec les mafias de l’est, ukrainiennes, kosovares, etc. qui pratiquent le vol de voitures en bandes organisées, le trafic de drogue, d’armes de guerre et parfois d’organes, la prostitution, etc. Les frontières orientales de l’UE sont particulièrement poreuses, de même que celles de l’Espagne, qui est un sas d’entrée pour les trafiquants de drogue en provenance du Maroc (enclaves passoires espagnoles au Maroc).
Le principe de libre circulation (des hommes, mais aussi des biens, des services et des capitaux) mis en oeuvre par le traité de Schengen, a favorisé également d’autres types de délit, comme l’insécurité routière causée par des ressortissants communautaires (en France, 25% des infractions de vitesse leur sont dues) sans qu’ils encourent de réelles sanctions, puisque les autorités françaises, en l’absence d’accord entre pays membres de l’UE en dépit de l’entrée en vigueur de la liberté de circulation, ne se sont pas résolues à pratiquer la confiscation systématique des véhicules en cause.
Et pourtant, les eurocrates continuent de plus belle ! Le président de la République s’enfonce ainsi dans une impasse en voulant « faire avancer » à marche forcée une Europe des flux migratoires, qui aggrave le problème qu’elle est censée résoudre. A cet égard, le traité de Lisbonne, que Nicolas Sarkozy a imposé aux Français par un coup de force parlementaire et qui reprend la Constitution européenne rejetée par référendum en 2005, étend l’usage de la majorité qualifiée à l’immigration, ce qui risque de permettre des décisions totalement contraires à l’intérêt de la France. De plus, il menace notre laïcité républicaine avec l’adoption de la Charte des droits fondamentaux, de portée contraignante : « Toute personne a le droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion. Ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l’enseignement, les pratiques et l’accomplissement des rites » (article 70 de la Charte des droits fondamentaux, inscrite dans un protocole annexe du traité de Lisbonne). Ainsi, la Commission européenne plaide pour une immigration légale massive, ainsi qu’elle l’a exposé dans son « Livre vert » publié en 2005. Cette préconisation exprime d’ailleurs, pour une large part, les intérêts d’un certain patronat, qui voit dans l’immigration, tout comme la Commission (18), l’instrument d’une pression à la baisse sur les salaires des Européens. Cet objectif d’une immigration massive, presque de peuplement, est totalement contraire aux besoins de la France et même de la plupart des autres pays européens et risque, s’il était mis en oeuvre dans l’avenir, de déstabiliser profondément notre pays.
C’est l’un des piliers du « Pacte européen sur l’immigration et l’asile », à propos duquel Brice Hortefeux, alors ministre de l’Identité nationale, déclarait en octobre 2008 : « Pour la première fois, l’UE reconnaît le principe selon lequel les migrations peuvent contribuer de manière décisive à la croissance économique. » !(19)
Enfin, la Cour européenne de Justice s’immisce de plus en plus dans le droit au séjour qui dépend pourtant selon les traités des Etats-nations européens, en vertu d’une interprétation très hardie de nouveaux traités ou d’un pouvoir autonome de production du droit qu’elle s’arroge bien souvent toute seule, en l’absence de toute instance de contrôle de son activité : ainsi, l’Irlande et le Danemark sont particulièrement inquiets d’un arrêt de la Cour du 25 juillet 2008, rendant obligatoire la régularisation d’un étranger clandestin marié avec un ressortissant de l’UE, même si celui-ci n’a pas au préalable vécu légalement dans un autre Etat membre. Il s’agit d’une nouvelle illustration du caractère tentaculaire des pouvoirs de cette cour, qui s’en prend à la législation sur le regroupement familial des Etats les plus prudents sur ce terrain. Si dans les faits l’Europe de l’immigration est une Europe-passoire, on constate également que les discours de nos dirigeants sur les lendemains qui chantent ne sont qu’un habillage mensonger d’une situation qui ne peut qu’empirer.
La voie de la communautarisation à outrance des politiques nationales d’immigration est une impasse que se refusent à reconnaître nos dirigeants, compromis depuis des années avec cette construction européenne-là et qui n’ont plus d’autre choix que la fuite en avant vers le pire.
Le seul moyen pour vaincre tous ces problèmes est de faire jouer dans l’urgence la clause de sauvegarde du traité de Schengen, qui autorise un pays signataire à rétablir les contrôles à ses frontières pour des raisons de troubles à l’ordre public, qui sont ici réunies.
Par ailleurs, pour forcer tous les pays de l’UE à assumer leurs responsabilités, il faut restreindre la liberté de circulation bénéficiant aux immigrés légaux, de telle sorte que chaque pays membre de l’UE puisse décider de les admettre ou non sur son territoire.
Mais si cela ne devait pas suffire, il faudrait alors se retirer du traité de Schengen et, comme la Grande-Bretagne, maintenir des contrôles permanents à nos frontières.
Enfin, la France doit prendre des mesures énergiques pour lutter contre la délinquance des ressortissants et entreprises communautaires, en n’hésitant pas par exemple à saisir les véhicules des contrevenants au code de la route ou à engager des actions préventives contre les établissements financiers à la conduite douteuse. Rétablir la plénitude de l’ordre républicain sur le sol français n’est pas seulement une priorité de sécurité publique. C’est tout autant la condition préalable à la remise en marche de l’intégration républicaine, notamment des jeunes d’origine immigrée qui s’en détournent parfois parce qu’ils la tiennent pour un mensonge. Mais il faudra aussi aller plus loin, en rétablissant une vraie politique de coopération et d’aide au développement, notamment vers l’Afrique, dont la France ne doit plus hésiter à redevenir le fer de lance, face à des partenaires européens qui traînent des pieds et lui offrent l’excuse d’un irresponsable désengagement.
18. A plusieurs reprises, ces dernières années, la BCE et la Commission européenne ont ouvertement plaidé en faveur de la baisse des salaires nominaux en Europe afin de « relancer la croissance ».
19. AFP, 15 octobre 2008.
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DLR solidaire d’Haïti
14/01/2010 19:02
COMMUNIQUE DE PRESSE
Solidarité et mobilisation pour Haïti
L’épouvantable catastrophe qui a plongé Haïti dans le deuil et la désolation affecte profondément la France et les Français.
Debout la République s’associe à l’élan de solidarité qui se manifeste partout dans le pays et exprime son immense émotion face à cette tragédie, ainsi que toute sa sympathie, son soutien et sa solidarité envers le peuple haïtien comme les membres de la diaspora haïtienne en France.
Les gaullistes de DLR auront aussi une pensée particulière pour nos 1400 compatriotes présents en Haïti et leurs familles, dont nombre d’entre elles hélas doivent s’attendre au pire.
La France, qui a une responsabilité historique dans ce pays francophone, doit se mobiliser pour secourir efficacement les sinistrés et apporter tout le soutien nécessaire à ses associations humanitaires dont le travail et le dévouement doivent être salués.
Nicolas DUPONT-AIGNAN Député de l’Essonne Président du rassemblement gaulliste Debout la République
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